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PALAVAS
Poème de Charles TreneT
A Marie-Louise Caussat, matri meae.

Si je ferme les yeux je revois côte à côte
Les souvenirs de mes années d’étudiant.
Clair dimanche de Pentecôte
A Palavas où le soleil est ingrédient.

La plage est toujours là, les vagues sont précises
Colère de crinières au vent du Nord
Bateau lointain qui passe, fumée grise
Pêcheur obstiné sur le port.

Et mes amis qui chantent ce soir à ma place
Et ma tête d’enfant que je vois dans la glace
Et la paix qui promet des jours de liberté
Les oiseaux ont signé le pacte des nuits calmes.
Ah ! que d’amour enfin, que de fleurs, que de palmes.
Que de trésors cachés au bleu du bel été.