PRINTEMPS A LA VARENNE
Un poème de Charles Trenet
© - Radioscopie 28.03.1978
Ah! Rêver chaque fois qu’on se souvient encore
Et puis se réveiller aux senteurs de l’aurore
Dans un jardin piaillant de moineaux banlieusards
Avec le tendre bruit d’un train sur la colline
Et la Marne à mes pieds qui rêve et s’illumine
Est-ce vraiment le fruit d’un merveilleux hasard ?
Qui donc a décidé l’enchaînement des choses
Le charme évanescent de leurs métamorphoses
L’enchantement du verbe et le silence ému.
La fin, le renouveau, le plaisant, le tragique,
L’ange, la bête et l’homme en substance magique
Au sein de la nature et d’un monde inconnu ?
Charles Trenet