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Témoignages: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
le 01 Mai 2009 - 07:37
Sur l'homme... par Julien Jouanneau

Julien Jouanneau, diplômé de Siences Po, est un jeune journaliste du Monde Interactif. A son actif : plusieurs enquêtes pour Paris Match et d'autres magazines ainsi qu'un premier roman, paru en 2008 ("Confessions d'un pigiste"). Aujourd'hui, sous sa plume, voici que vient de sortir un livre qui nous concerne particulièrement "L'Affaire Trenet, Bataille pour un héritage".

On aurait pu craindre le pire avec un tel ouvrage, publié au coeur de la polémique. Pourtant, c'est tout en finesse que l'auteur aborde cet affrontement juridique. C'est que Julien Jouanneau a l'intelligence de ne pas prendre position dans ce dossier complexe. Il se contente de présenter les protagonistes, leurs revendications respectives et se limite aux faits juridiques.

Dans son livre, le journaliste consacre aussi une large part aux Trenetophiles... à vous tous donc... et à ce site-portail qui nous rassemble. C'est dans ce chapitre que j'ai puisé les extraits que je partage avec vous ici... ne boudons pas notre plaisir !



Extraits de "L'AFFAIRE TRENET" de Julien Jouanneau - © Editions du Rocher, 2009 :

Ils ponctuent tous leurs messages par une signature unique, reconnaissable et significative, "Trenetement".

Un adverbe pas encore imprimé dans le dictionnaire, mais en référence directe à la chanson de Charles Aznavour (note du webmaster : la musique de cette chanson est de Charles Trenet), qui évoque les tourments d'un jeune écrivain coincé dans son petit appartement. (...) Le texte se conclut par :

"Souvent il faut souffrir pour devenir quelqu'un,
Mais comme une ombre,
Souvent a nuit,
Je reviendrai,
Je le promets,
Et sans répit."


Tel est le leitmotiv de ces Trenetophiles nouvelle génération : ils attendent unanimes le retour de Trenet tel celui du Messie, car pour eux, Trenet n'est pas mort !
Il ne faudrait cependant pas les prendre pour des ayatollahs du poète ou des adeptes aveuglés et ignares. Bien au contraire. Là réside leur principale force : ils atendent son retour, mais ne le considèrent pas pour autant comme une divinité. Pour l'un d'eux, par exemple :
"Trenet n'est pas un Dieu, au contraire. Dire d'un homme qu'il est un homme avec ses grandeurs et ses errances, c'est le reconnaître, c'est l'apprécier dans le sens premier du terme. C'est le prendre dans l'humanité. Evidemment, pour comprendre cela, il faut n'avoir besoin d'idolâtrer quiconque..."

Mais alors, qui sont ces Trenetophiles ? Des seniors complètement ringards écoutant les musiques du poète sur un tourne-disque poussiéreux ? Que nenni ! La plupart affiche moins de 30 ans ! Ils n'attendent qu'une chose, que de nouveaux albums inédits voient le jour, qu'une comédie musicale basée sur les chansons de Charles Trenet remplisse et enivre les salles, bref que Trenet redevienne vivant sur les ondes et dans les bacs (...)

Chacun de leurs sujet de conversation évoquent l'héritage moral du chanteur, et compte inlassablement les jours depuis sa disparition. "L'avenir est à nous, Camarades ! D'ici là, entretenons le souvenir et soufflons sur les braises de la mémoire. Nous les Trenetophiles, savons de longue date que l'âme du poète est immortelle... et qu'elle préfère, de loin, vagabonder en liberté sur les routes, enchantées ou non, hanter les coins de rues malfamées et les sous-bois ombragés plutôt que s'assoupir mollement au creux de fauteuils moelleux, sous une coupole aux lambris dorés", écrit ainsi Lucien J. Heldé en juillet 2008 sur le site Internet www.charles-trenet.net. (Lire son article complet)
C'est là que se réunissent principalement les Trenetophiles les plus actifs, amoureux pour toujours de l'oeuvre et la vie du poète. De véritables passionnés, et une authentique bouffée d'air frais dans une enquête étouffée par des réglements de comptes par média interposés, qui relègue Charles Trenet à un simple nom procédural. (...)

Le Net représente une arme que les Trenetophiles ont su manier dès 2001. (...) Le fou chantant possède même sa page sur le réseau social Facebook (Page Charles Trenet sur Facebook)!

En août 2008, ce réseau social rassemblait 100 milliers de membres à travers la planète et est le cinquième site le plus visité au monde. Alors y voir un groupe dénommé "Charles Trenet" prove que les Trenetophiles sont véritablement ancrés dans leur temps. (...)

Ainsi, d'un simple clic sur leur souris d'ordinateur, les jeunes générations ont ou découvrir ce fou chantant à la dégaine de grand loufoque. C'est le cas de Michaël, jeune étudiant d'Aix-en-Provence devenu Trenetophile depuis la mort de Charles Trenet en 2001. Un autre jeune partage cette passion sur www.charles-trenet.net : "J'ai moi-même 18 ans et j'ai découvert Trenet par la reprise de "Ya d'la joie" par une célèbre eau gazeuse (!). (...) Un autre, encore plus jeune, a 15 ans : "J'ai dû en effet affronter une situation assez pénible. Alors, j'ai dû pratiquement tout recommencer à zéro en ce qui concerne les amitiés. C'est à cette époque que je passais certains après-midi, enfermé dans ma chambre, non pas à pleurer mais à écouter Charles Trenet ! Alors, j'oubliais tout, je m'évadais par l'esprit, loin de mes problèmes et de mes préoccupations. Sans le Poète Ailé, j'aurais certainement affronté avec beaucoup moins de sérénité les "adversités". (Lire l'article complet de Florian Zenoni) (...)

Alors, ringard Trenet en 2009 ? La preuve que non ! (...-) Trenet en serait fier ! Et la jeunesse des fans s'impose rapidement en naviguant sur les sites dédiés au fou chantant. Et que dire de cette nouvelle de 2008, lorsqu'on a appris que des jeux vidéo nouvelle génération utilisaient une chanson de Trenet comme illustration ?

(...
Mais la communauté bout d'impatience, est peinée d'assister malgré elle à cette affaire d'héritage, de la voir s'enliser dans des querelles regrettables, et salir le noms de Charles Trenet, sans jamais trouver de solution. Ils attendent la publication d'albums insolites, de chansons restées dans les placards. Il y a certainement un sacré marché à prendre, et les deux clans ont l'air de l'avoir compris. Serait-ce donc là la raison de cette bataille acharnée ? Le business Trenet pourrait effectivement cartonner et connaître une nouvelle jeunesse. (...)

Un autre stéréotype concernant les Trenetophiles reste à briser : penser que ces internautes seraient des asociaux scotchés devant leur écran, qui n'auraient jamais eu l'envie de se frotter au mythe Trenet dans la vraie vie. Il suffit de discuter avec quelqu'uns d'entre eux pour rapidement se forger une opinion. Ces gens-là sont de vrais passionnés, jusqu'au bout des ongles. Sur le site charles-trenet.net, ils sont alors capables de balancer ce qu'ils appellent des "coups de chapeau" mais aussi de lancer des "coups de venin" magistralement argumentés sur des sujets polémiques, dont l'héritage infernal. C'est l'idée de Dominic Daussaint, fondateur et webmaster du site charles-trenet.net, qui a rencontré le chanteur en 1987, dans le cadre d'un portrait pour la télévision et avec lequel il a ensuite sympathisé. Réalisateur de films, de documentaires pour la télévision, Dominic Daussaint a aussi réalisé de nombreux films institutionnels, d'entreprises ou publicitaires. Charles Trenet l'invitait même au Domaine des Esprits. La fille du jardinier a d'ailleurs pris contact récemment avec lui parce qu'elle avait retrouvé une photo de lui, de Trenet et du jardinier, prise au Domaine en 1987. A la question : Comment ont réagi les Trenetophiles face à cette histoire d'héritage ? (...), sa réponse est la suivante : "S'il y a eu quelques réactions sur notre site, à propos de cette affaire d'héritage, il s'agissait plus d'un effet de curiosité. Certains membres et/ou visiteurs de notre portail ont signalé les faits sans vraiment prendre position. Il faut dire que pour la grosse majorité des Trenetophiles (...) cette affaire est tellement triste qu'ils préfèrent, tout comme moi, ne pas trop la commenter et encore moins prendre parti. Pour nous tous, le réel héritage de Charles Trenet, c'est son oeuvre considérable et son aspect novateur. Nous cherchons surtout à ce que cette oeuvre reste dans la mémoire collective et nous veillons à la partager avec les plus jeunes. D'ailleurs, je ne suis moi-même pas bien vieux et bon nombre de nos membres ont moins de 30 ans. Pour votre info et parce que certains ont déjà confondu : notre site est l'oeuvre personnelle du particulier que je suis. Il n'est lié à aucune association. Les membres inscrits sur notre site-portail ne paient évidemment aucune cotisation et nous sommes actuellement 682 Trenetophiles qui viennent d'un peu tous les continents".

Les inconditionnels Trenetophiles sont pourtant choqués, remontés, en colère d'assister à cette bataille juridique. Tout ce qu'ils souhaitent, c'est "dysonner" cette histoire, confie l'un d'eux, un terme en référence à l'aspirateur "Dyson" qui aspire tout, nettoie, sans laisser aucune trace, fait table rase. Et ils en ont le pouvoir. Comme le souligne Benoît Raphaël, rédacteur en chef du Post, site appartenant au Monde Interactif :

"Les communautés peuvent se créer sur Internet, car c'est un endroit où ne s'impose pas une hiérarchie réelle de l'information, toutes les personnes cherchant des renseignements sur Trenet en tapant son nom sur Internert iront voir à droite et à gauche, partout où quelqu'un parle du chanteur. Par conséquent, ils peuvent tomber sur ces forums de Trenetophiles, qui sont très bien référencés sur le moteur de recherches Google ; si, sur Internet, on est en présence d'une communauté assez forte, avec plusieurs personnes qui parlent de la même chose, en l'occurrence Charles Trenet, si elle parvient à s'étendre, prendre le pouvoir avec un maximum d'informations allant dans le sens des discussions de la communauté, on est en présence de ce qu'on appelle un "buzz", qui peut déboucher sur l'émergence d'un réseau influent, auprès de qui, on ne sait pas et c'est ça qui est intéressant, mais il est présent ! .

 
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L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES | Connexion/Créer un compte | 8 Commentaires
  
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UN FILS NATUREL DE TRENET ?
par Dominic (Envoyez un message) le 01 Mai 2009 - 09:45
Et pour corser un peu plus cette affaire d'héritage, notre ami Charles Blondeau nous fait parvenir d'Outre-Atlantique un article intéressant : un québécois affirme être le fils naturel de Charles Trenet et, du coup, a lui aussi des prétentions sur le magot : Lire l'article Cyberpresse A suivre ;)

Re: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
par pascal (Envoyez un message) le 25 Juil 2009 - 04:22
Je vais sans doute paraître présomptueux, mais après avoir lu ce livre (qui je trouve est bien écrit, par rapport a certains ouvrages sorties dernièrement), Je n’ai rien appris de véritablement intéressant. Au fur à mesure des chapitres on ne fait que sombrer dans un sujet journalistique, qui à mon sens ne sert pas à grand-chose.
Lorsqu’on se penche sur des détails il y a plein d’inexactitudes. Par exemple la voiture de Charles Trenet « la dame blanche » qui selon l’auteur était une voiture Américaine et aurait été vendue aux enchères à Paris. Il a effectivement été vendu une Bentley de Charles Trenet chez Drouot. Mais « la dame Blanche » était une Rolls, qui de plus est en photo sur la couverture du livre.

On y trouve tout un chapitre sur un graphologue qui décrypte façon « da Vinci code » le testament de Charles Trenet. Cela fait très journal « people ».

Je ne veux pas jeter la pierre à Julien Jouannaux , qui du reste, je le reconnais à très bien écrit et développé le sujet sur l’héritage artistique de Charles Trenet. Mais j’aimerai savoir quelles motivations l’ont poussé à écrire ces pages polémiques sur l’héritage proprement dit.

Il est aussi dommage que pour la biographie de Charles Trenet il se soit en grande parti référé aux livres écrient par Cannavo et dans lesquels se logent bons nombres d’erreurs. J’ai effectivement lu un passage qui m’a fait bondir au plafond. Quand il dit que Charles Trenet durant la guerre avait été contacté pour créer une comédie musicale par un très grand auteur et acteur de théâtre de l’époque qui ne cachait pas ses affinités avec l’occupant. Il est évident que ce grand auteur de l’époque est Sacha Guitry, et on retombe la dans des accusations ridicules. Pour info, la comédie musicale en question aurait du s’appeler « le dernier troubadour », Trenet devait en écrire la partie musicale, et Trenet et Guitry qui s’estimaient énormément ce sont vu refuser le scenario par la censure Allemande, jugeant que le sujet en serai trop patriotique en faveur de la France.

S’il vous plait messieurs les « écrivains », n’écrivez plus rien sur Charles Trenet si ce n’est pas pour nous faire voyager dans son « jardin extraordinaire »


Re: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
par Netter le 30 Juil 2009 - 11:24
(Profil utilisateur 
J'ai également lu cet ouvrage, vendu pour la modique somme de 18 euro. Prix d'autant plus scandaleux que ce livre ne dit absolument rien. Contrairement à Pascal, je le trouve très mal écrit. Les répétitions y abondent, les mêmes expressions y sont utilisées dans des contextes différents, ce qui témoigne d'une grande pauvreté de vocabulaire. La syntaxe est volontiers chaotique, lourde, peu agréable. Quant au contenu : néant. Les approximations y sont légion : tantôt Charles rédige son testament en 1998, ou en 1999 ; l'auteur fait allusion au destin de la maison d'Antibes, à moins qu'elle ne soit située à Cannes. Pour masquer le vide de ce qu'il appelle son "enquête", M. Jouanneau ne se contente pas de citer ses illustres prédécesseurs, comme le dit Pascal. Il fait du remplissage en dissertant sur l'héritage, et ne nous épargne pas des remarques qui évoquent le café du commerce : "hériter, en France, n'est pas un cadeau, mais souvent un fardeau". Il consacre un chapitre entier aux trénetophiles, espérant sans doute capter la bienveillance des visiteurs de ce site. Il juge bon de nous informer, de la façon la plus imprécise, du parcours brumeux de Wulfran Trenet, le neveu d'icelui.
Autant dire que tout ceci semble avoir été écrit à la va-vite, après une rapide documentation qui doit plus à la fréquentation de multiples sites internet qu'à une investigation de terrain.
Mais le plus grave est que M. Jouanneau, je ne sais s'il apprécie et connaît l'oeuvre trenetienne, manifeste une évidente ignorance du caractère de Charles. Certains bons mots sont analysés par M. Jouanneau avec un grand sérieux, ce qui l'amène à de nombreux contresens. Sans parler des maladresses avec lesquelles il mentionne la dimension sulfureuse du chanteur ou ses relations avec sa mère. Le livre, certes, est bien vide et maladroit, mais ne témoigne même pas d'une connivence avec l'esprit Trenet.
On est bien loin de l'indépassable et méticuleux travail de Cannavo, porté par une langue pure et lyrique. On est bien loin de l'intimité malicieuse qui se dégage de Pessis, ou même de la simplicité du petit livre de Revel, qui a nonobstant le mérite de focaliser l'attention sur un point particulier de la vie de Trenet.
Eh oui. Pour parler de Trenet il faut être poète. Poète du sublime, du grotesque, de la joie, de la nostalgie, de l'essentiel et du dérisoire. N'est pas poète qui veut, et c'est de cette trempe que doivent être faits ceux qui ambitionnent de parler de cette si singulière personnalité qui traversa le siècle.

Jouanneau : s'abstenir.
Relire Cannavo. Encore. Toujours. La lettre de Mam'zelle Clio en ouverture du livre, si émouvante.
Regarde Chalençon, pour les photos, si nombreuses, si follement gaie.
Et puis, il nous reste, bien sûr, nos chères chansons.

Amis, donnez, vous aussi, vos impressions sur ce livre !

[ _NOANONCOMMENTS ]


Re: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
par pascal (tulbetulque@orange.fr) le 02 Août 2009 - 12:05
(Profil utilisateur 
Eh bien !! Je ne pensais pas que mes impressions sur ce livre inspireraient un commentaire encore plus virulent que le mien.
Pour le style de l’ouvrage je ne dirais pas qu’il est mal écrit, mais tout à fait du style d’un élève de sciences po. Julien Jouannau ne prend jamais parti pour rien n’y personne, dit une chose et son contraire plus loin, fait des grands discours pour finalement ne rien nous apprendre d’intéressant. Il pratique la langue de bois si chère à nos chers hommes politiques.
Je suis d’accord avec Netter sur le fait qu’on sent très bien que l’auteur ne connaît rien de rien de la vie de Charles Trenet, il se contente de faire du remplissage en se référant à des ouvrages de référence pour combler son manque de culture « Trenetophile ».
Lorsque je constate que cet ouvrage n’est pas mal écris, pour être clair et un peu incisif, c’est en comparaison à un ouvrage de Christian Lebon sorti il y a un certain temps et qui est d’un total néant autant du point de vue de l’écriture que des sujets traités.

Comme le dit Netter, on sent très bien que cet ouvrage a été écrit à la va vite. Je me souviens également que quelques mois avant sa sortie, il était annoncé sur le site de la Fnac un livre sur l’affaire de l’héritage de Charles Trenet signé d’un certain Wulfran Trenet.
Pourquoi ? Par quelle miracle M Jouannau a il écrit un ouvrage sur le même sujet ? Je l’ignore.
Ce qui me gène, c’est que je ne comprends pas comment et par quelle motivation quelqu’un qui a priori n’est pas spécialement connaisseur et intéressé par l’œuvre de Trenet a écrit un livre sur ce sujet. Julien Jouannau l’a il fait de son propre chef ou lui a on demandé ?
Tant de questions qui inciteraient à mener notre « enquête ».

Je tiens à me confondre en excuses pour notre cher webmaster Dominic mais pour une fois je ne suis pas d’accord avec son article.
A mon sens, cet ouvrage n’a rien de fin. C’est du grossier, du remplissage de pages.
L’auteur aurait pu acheter ma gratitude en consacrant son chapitre sur nous « Trenetophiles », mais cela n’a pas fonctionné, j’en suis confus.

Tout cela prouve qu’écrire sur Charles Trenet est délicat et demande une grande connaissance du personnage. D’un coté il y a les néophytes, auprès de qui il faut être extrêmement prudent sur ce qu’on dit de Trenet, l’homme n’ayant peut être pas une bonne image à cause de la méconnaissance et des légendes que colporte l’opinion public depuis des années.
De l’autre il y a les inconditionnels qui savent qui était le grand Charles et qui ne se retrouvent plus dans tous ce qu’on dit de lui depuis que le poète a rejoint les cieux.

La meilleure façon de comprendre Charles Trenet, c’est de l’écouter …

[ _NOANONCOMMENTS ]


Re: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
par Perpignan le 06 Août 2009 - 05:09
(Profil utilisateur 
Bien sur, j´achète tous les livres sur Trenet en espérant qu´ils aident a améliorer son image, vu l´oubli (relatif) du maître.

Le livre "L´affaire Trenet" est vraiment un peu ennuyant - on se demande pourquoi et pour qui JJ l´a écrit.

Il n´en a pas cru lui-même: Les chapitres sur les problémes des autres "people" le témoignent.

Le seul interet est sans doute l´analyse du testament. Il faut se méfier des experts, oui, mais quand même...et bien sur les citations des messages de notre forum.

Mais l´auteur n´a pas pu parler avec aucune des trois parties engagées, un manque considérable.

[ _NOANONCOMMENTS ]


Re: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
par Duncker le 06 Sept 2009 - 02:52
(Profil utilisateur 
En effet, ce livre ne nous a rien appris de nouveau, on l'a déjà dit et redit. Du reste l'affaire est classée maintenant et El Assidi en sort blanchi (Midi-Libre du 31.08.2009)
Quant au livre de Chalençon, ce sont de très belles photos, seulement, et c'est dommage, la plupart ont déjà fait l'objet d'autres livres parus sur Trenet. Dommage aussi qu'aucun ordre chronologique n'ait été respecté. Et puis, les erreurs de date pullulent. Ainsi, la photo en page 142 a comme légende: "Concert de Charles Trenet à la salle Pleyel le 4 septembre 1999". Ce qui est tout à fait faux. C'est sur la scène du Palais des Congrès en 1993 que l'on voit Charles ici; d'ailleurs on aperçoit au piano encore Christian Rémy, mort prématurément en 1998...
Et tout au long de son livre Chalençon jongle avec les années, situant Revoir Paris dans 1951, alors que Charles créa cette chanson en 1947 sur la scène du Théâtre de l'Etoile à Paris, et où il adopta déjà la formule du récital et non en 1961 comme l'indique Chalençon.
Et dès le début de son livre, il saute allègrement dix ans: or, le premier Printemps de Bourges avec la participation de Jacques Higelin et dont Charles fut la vedette principale, se déroula en 1977 et non pas en 1987. Cette année-là ce fut Robert Charlebois qui assura la première partie de la soirée (j'y étais) et il n'y avait pas trace de Higelin...
Et après la disparition de sa mère (en décembre 1979) Charles "se cloîtra pendant trois longues années"?? alors qu'en avril 1980 déjà il reprit sa route en se produisant à Liège en Belgique! Et depuis... le 29 juin notamment au Théâtre du Rond Point à Paris...
Et il y a la confusion des noms: El Hassidi, avec H? ; le duo Pills et STAPS, en parlant évidemment de Pills et Tabet...
J'en passe et des meilleurs!
Mais ce qui m'a choquée vraiment le plus c'est que Chalençon situe la première attaque de Trenet en février 1999 au lieu d'avril 2000; les 4, 5 et 6 novembre 1999 il avait quand même encore donné trois récitals salle Pleyel, tandis que sa deuxième sérieuse attaque eut lieu en février 2001 et qui lui fut fatal.
Disons que ses erreurs sont dues peut-être au fait d'avoir cotoyé Charles pendant les dix dernières années de sa vie seulement.
Néanmoins, il est étonnant qu'avant de se lancer dans une biographie, on ne se donne pas la peine de se documenter convenablement.
Mais Chalençon est tout de même honnête, en appelant carrément les choses par leur nom. Contrairement à ce que prétend Christian Lebon dans "Appelez-moi à onze heures précises", attribuant à Charles "beaucoup d'amantes"- chose complètement risible pour un homme qui ne s'intéressait pas du tout au sexe opposé.
Lebon fait autant d'erreurs. D'abord, ce n'est pas dans les années 80 que Charles a eu des démêlés avec la justice, mais vingt ans plus tôt, en 1963... Et sa description de la propriété de Charles à La Varenne est archi-fausse. "Deux petites maisons, " écrit-il, "au bord de la Marne. La première, la sienne, était peinte de différentes couleurs (...) L'autre pavillon, au fond de la cour, avait été consacré à sa mère."
C'était tout à fait le contraire. La maison se situant au fond, était celle de Charles, la première, la Villa Medicis, comme indiquait une plaque de marbre (et je crois même que cette plaque s'y trouve toujours) était celle de sa maman.
Et puis lui connaît-on une chanson intitulée : "Les gars de La Varenne"? A moins que Lebon ne veuille dire "Si tu vas à La Varenne"- c'est une inédite datant de 1943 et dont je possède un enregistrement hors commerce par Charles lui-même. Mais je doute fort que Lebon, étant donné son âge, la connaisse.
Ma foi, si tous les petits amis de Charles vont se mettre à écrire, on en verra de belles !
Pour en revenir à l'oeuvre de Jouanneau, bien que celui-ci ait copié quasiment tout du Net, il a omis de dire qu'en décembre 2008, la propriété d'Aix-en-Provence a été vendue aux enchères à un prix dérisoire.
Et il n'a même pas dû avoir sous les yeux le CD "Je n'irai pas
Lire le reste du commentaire...

[ _NOANONCOMMENTS ]


Re: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
par Duncker le 07 Sept 2009 - 02:06
(Profil utilisateur 
Pour éviter que l'on me tape sur les doigts, je précise que ce fut le 29 juin 1981 qu'eut lieu la soirée au Théâtre du Rond-Point, organisée par le couple Jean-Louis Barrault/Madeleine Renaud.

[ _NOANONCOMMENTS ]


Re: L'AFFAIRE TRENET... LA CONTRE-ATTAQUE DE TRENETOPHILES
par Dominic le 14 Sept 2009 - 03:13
(Profil utilisateur http://www.charles-trenet.net)
Merci, chère Elisabeth, pour toutes ces rectifications qui montrent que vous maîtrisez parfaitement tout ce qui concerne notre Fou Chantant.

Si je peux me permettre, soyez juste un peu indulgente pour les plus jeunes, aussi passionnés que vous et qui ont d'autant plus de mérites que Charles Trenet n'est ni de leur génération ni de leur mode. Ils l'écoutent avec des oreilles "vierges" et s'intéressent à son oeuvre. Ce sont eux qui assureront la mémoire de l'oeuvre. Ils peuvent évidemment faire des erreurs de dates ou de noms mais n'en restent pas moins des passionnés... c'est à dire des gens que nous accueillerons toujours bien sur ce site.
;-)

Et merci, bien sûr, à des gens comme vous qui êtes la Mémoire de tout cela...

Trenetement

Dominic

[ _NOANONCOMMENTS ]

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