Dans "les greniers de la mémoire", dimanche dernier sur F-Musique, on a pu
entendre Charles interpréter cette chanson en portugais dans les
années '50 à la radio.
On retrouve ce titre dans un disque des années CBS (donc vers 1974), le
disque "Joue moi de l'électrophone".
Je n'ai pas trouvé les paroles ni en portugais, ni en français. Sauf le
titre dans Pessis, p. 185 et le thème général : rencontre d'un oiseau et
d'un vagabond. Help
Charles nous explique que les paroles sont tristes
Autre énigme typiquement trénetienne: les paroles auraient été écrites par
un torero brésilien rencontré sur la plage de Copacabana
Ah !
Un torero au Brésil ?
Alors que cette danse est typique des esclaves noirs et c'est un genre de
kung fu black
Bon. Admettons.
Encore plus fort : ce torero était en petite tenue et Trenet lui aurait
passé son imperméable pour qu'il soit habillé
Et, enfin, encore plus fort : dans le livre de Pessis, l'âme d'un poète,
p.185 on apprend que ce torero était...une femme à qui on avait volé ces
vêtements. Charles lui aurait prêté la robe de bal de sa mère
Les mots en portugais de "Dansa Copoeira" se trouvent ici, sur le site,
sous "Ses chansons de A - Z". On les trouve également dans le Livre de
Poche "Un jardin extraordinaire", page 419.
Une charmante correspondante brésilienne avait pris contact avec moi pour
corriger les paroles de cette chanson qui figurent effectivement sur ce
site. J'en avais profité pour lui demander l'histoire qu'elle racontait.
Voici, ce qu'elle m'a répondu (j'ai juste corrigé un peu le texte en
français) :
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C'est l'histoire d'un tropeiro qui a cause de son travail ( il doit emmener
les animaux d'une place a autre dans le setão ) ne peut pas rester près de
sa fiancée.
Comme il lui manque, tant elle est loin de lui, il confie un message à un
oiseau, chargé de lui dire, avec son chant, qu'il reviendra un jour, si
Dieu le veut et si la mort ne le prend pas avant.
Malheureusement, un jour le tropeiro meurt sans être rentré chez lui. Sur
sa tombe, on dresse une croix. Et comme sa fiancée meurt le même jour, une
deuxième croix est érigée sur la tombe du tropeiro. Ainsi, même s'ils
étaient éloignés dans la vie, la mort les a réuni. Histoire triste, n'est
pas ?
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Je ne connaissais pas les (délirantes) explications à propos de la création
de cette chanson. Cela m'a beaucoup amusé et, comme dit Summicron, c'est
du Trenet "tout craché" (comme on dit en Belgique).
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